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La traversée des Vosges de Wissembourg à Marckstein du 22 janvier au 04 février 2006
Retrouvez Jean-Marie tout au long du parcours...
 
Etape 1 • dimanche 22 janvier > Wissembourg - Obersteinbach
 
Départ de Wissembourg sous les encouragements.
Sur le parvis de la mairie de Wissembourg à 10h, le petit déjeuner a été offert par la Fédération française de randonnée (Comité départemental du Bas-Rhin).

Etape de 31 km environ.
Sortie du village à pied, tranquillement puis démarrage en petites foulées. Pendant le début du parcours, derniers réglages et mise en place du materiel dans le sac. Une fois les marques prises, accélération de la course pour arriver avant la nuit à la prochaine étape...

Première nuit à Obersteinbach avec un moral d'acier !

 

 

 



 
Etape 2• lundi 23 janvier > Obersteinbach - Zinswiller
 
Départ ce matin à 7h sous un beau soleil.
De peur de ne pas arriver avant la nuit à Zinswiller, Jean-Marie est parti très tôt ce matin. Pendant plus de 90% du temps, il a couru. Arrivée prévue vers 14h30.

Puis viendra le temps pour sécher le sac de couchage et faire un brin de toilette.
Car la veille, la nuit a été fraiche et humide. Bonne forme physique en général, le mal de dos dû au sac est en train de passer...
 
 
Etape 3 • mardi 24 janvier > Zinswiller - La Petite Pierre
 
 

Debout depuis 6h du matin pour un petit déjeuner au frais, Jean-Marie a décidé une nouvelle fois de partir à l'aurore.
Aux environs de 7h le départ fut lancé, un peu difficilement car il est toujours difficile de quitter son duvet encore tout chaud !

Puis vers 9h, dans une descente, tiré par le chien, Jean-Marie a perdu l'équilibre et est tombé sur une pierre s'abimant la paume de la main et la hanche gauche. La douleur un peu présente ne l'a pas empêché de poursuivre sa route.

Vers 13h, il s'octroie une petite pause de 20 minutes.

Puis près de l'arrivée, à environ 1 heure de la fin du parcours, plus de panneaux d'orientation !
Pour ne pas se perdre, Jean-Marie termine l'étape avec la boussole puis récupère le chemin balisé du GR.
Arrivée à 16h20 à la Petite Pierre.


 
Etape 4 • mercredi 25 janvier > La Petite Pierre - Dossenheim
 
 

Départ à 10h après une nuit très froide.
Sous un beau soleil, et parfois des nappes de brume, la journée fut rapidement écoulée. Après environ 20 km avec des descentes et un dénivelée de 140 m, Jean-Marie est arrivé à Dossenheim à 15h.

La totalité du parcours s'est fait en marchant sur de beaux chemins forestiers au milieu de magnifiques paysages; cette étape s'est transformée en quelque sorte en journée de transition avant une des plus grandes étapes le lendemain.

Jean-Marie va profiter de son arrivée en avance pour nettoyer le matériel, faire un brin de toilette malgré la fermeture de la seule douche du village ! Aussi il partira à la recherche d'un point d'eau pour se ravitailler...

Moralement, tout est au beau fixe : "je suis dans une forme olympique !" dixit Jean-Marie. Au sujet de sa main touchée en raison de la chute de la veille, tout va beaucoup mieux.

Demain, son départ sera encore plus matinal car la distance sera plus importante : environ 47 km.

 


 
Etape 5 • jeudi 26 janvier > Dossenheim - Obersteingen
 
 

Le réveil a sonné à 4h ce matin !
Et le départ a eu lieu à 5h pour cette grande étape. La neige était aussi au rendez-vous, environ 60 cm recouvrait les chemins...

Pendant 2h30, muni d'une lampe frontale, Jean-Marie a parcouru avec un peu de difficulté son périple. Mais sa vision réduite par le temps sombre et la neige sur les panneaux l'empêchait de poursuivre rapidement son itinéraire. Des problèmes d'orientation sont à l'ordre du jour !

Arrivée vers 10h30 à Saverne.
Le temps à la mi-journée : environ 0°c, ciel gris.

Ralenti par la neige, il essayait quand même de trotinner dans les descentes. Son traineau chasse sur la poudreuse...
Il faut absolument qu'il arrive avant la nuit. "Tant que la lueur du jour est présente, j'avance !" dixit Jean-Marie.

Au cas où, un arrêt est prévu dans un endroit propice à l'installation de la tente et le retard sera rattraper le lendemain avec les kilomètres à parcourir à l'étape 6 pour arriver comme prévu à Oberhaslach... à suivre

L'étape s'est terminée à Reinhardmunster.
Trop de neige pour poursuivre, la fatigue commençait sérieusement à se faire sentir. Sûrement l'étape la plus éprouvante. Mieux valait assurer pour la suite et se résoudre à se reposer.
René et Claude, collègues de Décathlon, ont rejoint Jean-Marie. Sous une tente en forme de dôme, face à sa tente, ils ont organisé un petit repas à base de préparation lyophilisée tout de même. Chocolat, bière et petit gâteaux ont quand même brisé un peu la monotonie alimentaire de ces derniers jours !.
Un lecteur MP3 permet aussi à Jean-Marie d'écouter un peu de musique le soir, avant de se coucher !
Le ravitaillement en nourriture a aussi été réalisé, Jean-Marie repart pour 3 jours de repas lyophilisés.
Le nuit a été assez mouvementée, beaucoup de vent, une température glaciale de -12°.




 
Etape 6 • vendredi 27 janvier > Obersteingen - Oberhaslach
 
 

Au programme aujourd'hui, étape de 20km entre Reinhardmunster via Obersteingen, puis Oberhalslach.
Une dénivelée de 334 m pour la journée.


Sur sa route, Jean-Marie croise le château de Wangenbourg Engenthal, magnifique bâtisse du 14ème siècle.
Sur le sentier des "géants du Nideck", il passe aussi à côté de la fameuse cascade et des ruines du Nideck.

Malheureusement, Jean-Marie perd son portable sur le trajet ! Revenant sur ses pas, il laisse toutes ses affaires sur place mais ne parvient pas à retrouver son seul lien avec son équipe technique. Dur dur, gros coup au moral.

C'est d'un hôtel proche de Wangenbourg qu'il reprend contact avec nous.
Le temps de faire le point sur les diverses démarches à réaliser, Jean-Marie repart pour terminer l'étape.
Arrivée prévue à 15 heures. Depuis le départ 182 km auront été parcourus, avec une dénivelée cumulée de 3184 m.

Julien WEBER va le rejoindre ce soir à Oberhaslach pour passer la nuit avec lui. L'étape de demain sera donc réalisée en binôme.
L'obejctif est de prendre quelques clichés, de découvrir et de partager sa façon de s'organiser pour les repas en condition de froid important, le montage et démontage de la tente ainsi que sa progression en raquette.

Suivez le compte rendu de cette étape demain !

Enfin, merci à l'ensemble des personnes qui, tout au long de la traversée, dans les villages, soutiennent Jean-Marie !
Merci à ceux qui, par l'intermédaire de son adresse mail extremejm4@free.fr, lui envoient tant de messages de soutien !
Un grand merci de sa part, ça lui fait chaud au coeur, et Dieu sait que par ce temps, CA FAIT DU BIEN !

 




 
Etape 7 • samedi 28 janvier > Oberhaslach - Otrott
 
 

BEAU MAIS DIFFICILE ! A t'on besoin de rêver des Alpes ou des Pyrénées pour trouver des terrains d’entraînement et des conditions climatiques difficiles en matière de randonnées pédestres ? Telle était l’une des questions que nous avons abordé hier avec Jean-Marie.
Je me suis rendu vendredi soir au café de la cascade du NIDECK, non loin de l’endroit où Jean-Marie avait décidé d’installer son camp.
Température glaciale, -10 degrés à 20 heures, nous avions décidé de manger au chaud, autour d’une délicieuse assiette de spaghettis bolognaises préparée par Philipe HUBNER, le patron de la maison.

Alors que je passais la nuit dans une des très belle chambre d’hôte de la maison, Jean Marie s’endormais avec DINKO (qui loge aussi sous tente !) sur un tapis neigeux, non loin d’une rivière. J’en profitais pour prendre quelques clichés que vous pourrez découvrir dans la rubrique PHOTO.
Réveil matinal et glacée, comme chaque jour depuis une semaine, pour Jean-Marie ! Après un bon petit déjeuner, nous rejoignons OBERHASLACH au pas de course.
L’étape de la journée était une des plus longues. Au programme: OBERHASLACH / OTTROT, 40 km pendant lesquels nous allions suivre le fameux balisage rouge (le triangle et les deux points)
Le temps était en tout cas avec nous, puisque le soleil brillait et sublimait les paysages que nous traversions, vastes étendues blanches, petits villages endormis par le froid …
La matinée passait très vite, après une difficile ascension, nous atteignons GRENDELBRUCH vers 12 heures où nous décidons de nous arrêter 20 minutes pour manger.
Nous avions parcourru 16 km.

L’occasion pour moi de goûter au succulent repas lyophilisé, ration quotidienne de Jean-Marie. Après avoir versé de l’eau bouillante, conservée depuis le départ dans une thermos, nous dégustions des spaghettis bolognaises (encore !). A ma grande surprise : « C’est trop bon ce truc ! ». Avec la possibilité de prendre un café, deux petits gâteaux secs, une compote de fruits, un sachet de soupe, ces petites rations permettent de s’alimenter « chaud » sur ce genre de périple ou même lors d’une simple randonnée. Ca change du bon vieux sandwich !
L’après-midi s’annonçait beaucoup plus difficile. Au programme, directement à la sortie de GRENDELBRUCH, nous « dégustions » une côte à 12% sur plus de 2000m.
Lors de cette ascension, la douleur à la hanche de JM (suite à une chute il y a quelques jours) se réveillait, et l’effort physique se transforma en calvaire …
En atteignant la route, nous avions l’occasion de souffler un peu sur un petit sentier en descente, totalement enneigé, dans lequel nous pouvions retrouver quelques forces. Répit de courte durée car déjà le chemin remontait par la route forestière MAGELRAIN vers le col du HOLDERBUSCH.
Même douleur pour Jean Marie, notre progression était plus lente : à 15 heures, il nous restait plus de 14 km à réaliser … Heureusement le profil descendant de la fin du parcours jouait en notre faveur.

A 3 km de KLINGENTHAL et suite à une erreur de lecture de la carte, j’entraînais Jean-Marie dans une mauvaise direction !

Après pas mal de temps perdu, nous décidions de nous arrêter à KLINGENTHAL pour y passer la nuit.
Difficile étape, sûrement un peu trop longue, Jean-Marie a connu ce jour l’une des pires journées depuis le départ de son aventure. Le froid était omniprésent, ceci malgré le soleil qui préférait se cacher derrière les montagnes, déjà à partir de 15h30. Le travail musculaire était ainsi fortement influencé et la progression dans la neige ne facilitait pas les choses. Lui qui cherchait des conditions climatiques difficiles, en prévision de futurs projets, était servi. Certes le balisage de la FFTC (fédération française de cyclo tourisme) permet rarement de perdre son chemin, mais la randonnée « longue » et en autonomie, dans ces conditions climatiques, devient très vite un véritable défi physique, et ceci même dans nos « petites montagnes » Alsaciennes.

 








 
Etape 8 • dimanche 29 janvier > Otrott - Le Hohwald
 
 

L’étape d'aujourd'hui permettra à Jean-Marie de se reposer un peu. L’arrivée est prévue au HOWALD avant un jour de repos bien mérité.

Merci de tout cœur à Philippe HUBNER, pour sa gentillesse, son accueil, l’authenticité de ses chambres d’hôte toutes boisées (pour moi !), le froid de son terrain (pour JM !).
Merci à Virginie pour son soutien et son aide logistique.
Merci à Aurore et Laurianne pour leur présence et leur gentillesse à l’arrivée de cette difficile étape.
Merci à René pour son soutien et à son aide mécanique !

Merci à vous de le suivre, toujours si nombreux !

 


 
Etape 9 • lundi 30 janvier > Le Hohwald (journée de repos - rencontre avec les élèves du collège Gustave STOSKOPF)
 
 

Toute l'équipe technique s'était donné rendez-vous avec Jean-Marie au Howald ce matin, vers 9h30.
Après quelques questions sur la santé de Jean-Marie (sa hanche va mieux et le moral est bon au milieu de tant de monde !) nous abordions le cas de DINKO. Fatigué et blessé à la patte arrière droite, Dinko passera les deux prochains jours à Strasbourg pour reprendre quelques forces et soigner son égratinure.
Julien retrouvera Jean Marie à Aubure mercredi avec Dinko qui terminera cette froide traversée des Vosges.

Vers 10h, nous accueillions 4 classes de l'école Gustave STOSKOPF. La matinée était consacrée à des jeux dans la neige, puis le goûter.
Vers 11 heures, Jean-Marie présentait aux enfants quelques photos de sa semaine, sa progression dans la neige avec Dinko, le montage de la tente le soir, le couchage sous tente avec Dinko, le repas lyophilisé ... Très récèptifs, les enfants le bombardaient de questions !

Après un repas de midi bien mérité, au chaud dans la grande salle polyvalente du HOHWALD, nous avons continué les activités dans la neige, en commencant par une courte bataille de boules de neige générale au cours de laquelle Jean Marie trempait les quelques habits secs qui lui restaient !
Le jeu concocté par Claude et Aurélie fascinait quelques 30 éléves pendant que d'autres testaient le carrix, se baladaient avec Jean-Marie ou construisaient quelques bonhommes de neige géants.

Vers 15h, toute cette joyeuse communauté s'en allait rejoindre l'univers bien moins magique de Strasbourg, quittant ce fantastique endroit qu'incarne le HOHWALD.

Pour Jean-Marie, c'est maintenant le temps d'une soirée de repos, avant de repartir demain à l'aube pour Chatenois.

Toute l'équipe technique tiens à remercier le Maire du HOHWALD pour sa gentillesse et son accueil à la salle polyvalente, au chaud ! Merci aussi à Madame MELDER.
Merci à Madame et Monsieur les boulangers du HOHWALD pour leur sympathie et le succulent repas trop vite mangé qu'il nous ont offert ! Merci aux parents d'élèves, aux instituteurs et à Monsieur le Directeur de l'école Gustave STOSKOPF pour croire en ce projet. Merci à Fabienne, toujours présente, et beaucoup de courage à son ami pour ce qu'elle sait. Merci à René, Claude, Florent et Aurélie pour l'organisation sans faille de l'après-midi, à François pour son soutien, et à Catherine pour son aide logistique.

A demain pour de nouvelles aventures !

 

 

 

 

 

Pour en savoir + :
   
Fiche technique Programme de la journée









 
Etape 10 • mardi 31 janvier > Le Hohwald - Chatenois
 
 

Départ très tranquille ce matin à 8h. Jean-Marie a même pris le temps de bien petit-déjeuner !

Avec des températures très agréables pour la saison et seulement 5 cm de neige, Jean-Marie s'élance seul (Dinko, resté au repos) sur la route qui mène à Chatenois. Une destination qu'il connait bien puisqu'il a déjà parcouru cette distance plusieurs fois auparavant.

Supris ! Jean-Marie aperçoit un grand nombre de sangliers qui traversent la forêt. Sans bruit, il contemple ce magnifique spectacle...

Ce matin, en raison de la présence du soleil, il en a même profité pour faire sécher sa tente et quelques affaires pendant 1/2 heure.

Vers 12h, Jean-Marie surplombait le Val de Villé. La journée s'annonce aussi bien qu'elle a commencé...
Son arrivée est prévue vers 14h30 à Chatenois.

 

 
 
Etape 11 • mercredi 01 février > Chatenois - Aubure
 
 

C’est au milieu d’AUBURE, dans une petite auberge, que l’équipe technique a retrouvé Jean-Marie hier soir vers 20 heures. C’est avec les traits tirés et la mine fatiguée qu’il nous accueillait !

L’équipe technique, Aurélie, Claude, Florent, Benjamin et Julien, s’était donc mobilisée pour accompagner Jean-Marie au soir de sa première étape Haut-Rhinoise, «dans le dur», comme il le décrivait lui même.

« LE DUR », c’était aujourd’hui CHATENOIS – AUBURE, 940 m de dénivelée positive au milieu du Parc des Ballons des Vosges. Une étape de 29 km amorcée à 07h30 dans des températures toujours aussi chaleureuses (!) et au milieu d’un nouvel invité : le brouillard. Un élément rassurait quand même Jean-Marie : «je suis en terrain connu». Ancien habitant de Sélestat, JM connaît bien ces endroits qu’il nomme volontiers «mes jardins».

Après une matinée bien chargée, dans laquelle il croisait le site de «la montagne des singes», il retrouvait le soleil vers 12h30. Il en profitait pour se ravitailler en faisant chauffer lui même le fameux liquide à distiller sur sa préparation lyophilisée. C’est en début d’après midi que commençaient réellement les premières difficultés, avec des dénivelées toujours aussi importantes et un chargement de + de 20kg. Le paysage, marqué par l’imposant château du Haut KOENIGSBOURG datant du 15ème siècle était grandiose. La neige devenait elle aussi de plus en plus présente au cœur du massif du TEANNCHEL, et sa journée se terminait par une longue ascension dans 20 cm de neige, sans raquette. JM arrivait à AUBURE à 17h, heureux de mettre fin à l’un des étapes les plus éprouvante de son périple.

Depuis le départ, Jean-Marie a parcouru environ 296 km et a grimpé 6111 mètres (dénivelée positive).

La soirée était marquée par la venue de 2 invités : Patricia, sa collègue de DECATHLON, qui suit ses aventures depuis les premiers défis de Jean Marie (voir la page d'accueil) et Bernard, un ami rencontré sur les sentiers.
Jean-Marie retrouvait aussi DINKO, qui après un séjour strasbourgeois au calme et au chaud, rechignait un peu à retourner sous la tente ! Rechargé en énergie et partiellement guéri au niveau de ses coussinets, DINKO attaque demain avec Jean-Marie la dernière étape très difficile de cette traversée hivernale : AUBURE – COL DU CALVAIRE, avant deux étapes sur les crêtes, pour rejoindre le MARKSTEIN.

Jean-Marie suivra le balisage spécial réalisé par René. Ce « pré balisage » sera bien-sûr enlevé par Jean-Marie au fur et à mesure de sa progression. Non loin du Col du Calvaire, au Refuge du TINFRONCE, Jean-Marie est attendu par un journaliste d’un magazine spécialisé sur la montagne. Les consignes sont cependant claires pour Jean-Marie : atteindre son objectif mais ne surtout pas se mettre dans le rouge au risque de se blesser, alors que la fatigue, autant physique que psychologique se fait de plus en plus présente.

Avant de finir ce résumé, Jean-Marie s’associe à toute son équipe technique pour rendre un hommage à Jean-christophe LAFAILLE, disparu depuis vendredi dernier dans la MAKALU. Sur son site web on peut lire "Quand on aime la montagne, on accepte qu'elle soit la maîtresse des règles". Tout est dit. Beaucoup de courage à sa femme Katia et à ses deux enfants Tom et Jérémy.

Concluons quand même sur une note plus optimiste ! Vous pouvez retrouver Jean-Marie samedi soir à l’auberge du Pied du HONNECK pour faire la fête à partir de 19 heures lors d’une soirée Tartiflette. Merci de contacter Julien WEBER au 06 21 56 67 41 pour vous inscrire.

Enfin, dans la rubrique des remerciements, message totalement personnel, merci à mon cher papa pour son analyse du terrain et des sites traversés tout au long des 14 jours. Merci aussi pour son aide logistique durant l’ensemble de ce périple, en tant que consultant. Merci aussi à ma petite mamie qui me demande chaque jour des nouvelles de JM et qui n’a pas le web!

 

 
 
Etape 12 • jeudi 02 février > Aubure - Col du Calvaire
 
 

Jean-Marie est à 11 heures dans l'ascension du Grand Brézouard (1229m).
"C'est l'enfer !".
Beaucoup de neige, une progression lente en raquettes, Jean-Marie est obligé de faire des pauses de 10s tous les 10 pas. "Heureusement que DINKO est là, il m'aide dans la progression. Il est en super forme !"

Normal après une cure de deux jours d'un mélange de pâtes, huiles de colza, beurre, oeufs et lait !. Et bon appétit bien-sûr !
Le temps est splendide, grand soleil !

L'étape s'est achevée au Col du Calvaire vers 17 heures après une journée éprouvante, marquée par plusieurs ascensions, après le grand Brézouard, Jean Marie a ralié le Col des Bagenelles, puis le Col du Bonhomme.
Une étape difficile donc, dans laquelle Jean Marie s'est fait aidé par Dinko, qui tirait son maître, soulageant quelque peu ses efforts.

Au Calvaire, Jean Marie était attendu par un journaliste pour faire le point sur l'ensemble de sa traversée.
Nous vous tiendrons informés de la parution du magazine.

Pour poursuivre la soirée, Jean-Marie a dîné dans sa tente avec René, non loin du refuge du Tinfronce.

En apparté, soulignons l'intérêt qu'ont porté les Dernières Nouvelles d'Alsace pour cette traversée, par l'intermédaire des nombreux correspondants : vous pouviez retrouver Jean Marie dans l'édition de Strasbourg, concernant la rencontre avec les élèves Gustave STOSKOPF, dans l'édition de Wissembourg pour le départ, dans l'édition de la région de Barr pour la journée avec les enfants au Hohwald, et dans l'édition de Sélestat pour son étape à Châtenois.
Ces articles seront très prochainement disponibles sur le site.

 





 
Etape 13 • vendredi 03 février > Col du Calvaire - Hohneck
 
 

A 11 heures, Jean-Marie est à quelques kilomètres du Lac Blanc.

Les deux sessions d'escalade qu'il devait réaliser aujourd'hui et demain ont finalement été annulées.

Certes le soleil est présent, mais la paroi est impraticable. Il aurait été dangeureux de tenter quoi que ce soit.
Benjamin, Moniteur d'escalade, a donc conseillé à Jean-Marie de remettre cette ascension à plus tard, lorsque les conditions seront plus favorables.
Nous ne manquerons pas de mettre les photos de ces sessions de grimpe sur le site.

Malgré l'absence d'escalade, Jean Marie gravira tout de même 680 m aujourd'hui sur plus de 29 km.

Il a la pêche en ce jour de veille d'arrivée au MARKSTEIN. Arrivant au Hohneck ce soir, il ira saluer le patron de l'auberge "Le Pied du Hohneck", partenaire dans ce projet, avant de le retrouver demain soir pour la Tartiflette générale qui y est organisée.

Avant cela il passera non loin du Lac Noir et du Lac Vert avant d'arriver au Col de la Schlucht. Rejoignant ensuite les 3 fours, il arrivera vers 17 h au Hohneck.

 

 

Retrouvez dès aujourd'hui
encore plus de photos
de la traversée des Vosges
au magasin Décathlon Hautepierre
(Strasbourg)
 
Etape 14 • samedi 04 février > Hohneck - Markstein
 
 

Après une magnifique journée, Jean Marie a rallié ce soir à 16h15 le Markstein .

Après 14 jours de traversée, il est arrivée en pleine forme avec DINKO.

Nous avons fêté son arrivée à l'auberge "le Petit Chamois", puis nous sommes allés manger à l'auberge du pied du HOHNECK. Pour ce dernier compte rendu d'étape, nous vous proposons le commentaire de Jean-Marie lui même ! A ne pas rater demain, dès son réveil !

"Pour finir cette traversée, j’ai bénéficié de la plus belle journée de mon périple. Avec une température de -15° C, c’était sûrement aussi la journée la plus froide.
Jean-Marie VALENTIN, accompagnateur de moyenne montagne, qui passait la soirée de la veille avec moi, me conseillait de partir très tôt, malgré le « petit » kilométrage de la journée ; départ à 8 heures du HOHNECK, après avoir passé la nuit non loin de l’auberge du pied du HOHNECK, à l’abri de corniches de plus de 5 m de haut, je n’ai rencontré personne jusqu’au KASTELBERG (1350m).

Pour gravir le RAINKOPF (1305m) et le ROTHEN BACHKOPF (1316 m), j’étais accompagné de supporters sur quelques kilomètres.
Je me suis abrité du vent vers 13 heures pour déguster mon dernier repas lyophilisé, et ne suis pas mécontent de retrouver une alimentation normale, car même si ces repas sont énergétiques et bons, une certaine monotonie alimentaire commençait tout de même à s’installer !
20 minutes plus tard, j’approchais de la piste de ski de fond qui rejoignait le MARKSTEIN. Après avoir questionné quelques sportifs sur la distance qu’il me restait à parcourir pour arriver à mon but, je me permettais de faire une petite sieste. En effet, j’étais attendu par mon équipe technique à 16 heures, et l’on m’avait bien précisé : « pas avant ! »

A 4 km du Markstein, je retrouvais Bernard puis Julien pour effectuer ensembles les dernières foulées.
Après quelques photos sous le soleil et le ciel magnifiquement bleu du MARKSTEIN, j’apercevais à nouveau la civilisation en voyant au loin le grand parking.

Après avoir contourné le haut des pistes, je remontais la route vers l’auberge du Petit Chamois, route sur laquelle m’attendaient mes supporters et partenaires avec une grande banderole de bienvenue.

Après quelques coups de téléphoneà mes amis, sponsors et collègues de travail, puis quelques embrassades, nous allions déguster une bonne assiette de frites/saucisses/salade, gracieusement offerte par Christian, le patron des lieux.
Vers 17h30, nous quittions le MARKSTEIN pour le HOHNECK où nous attendait la fameuse tartiflette au munster.

De retour à Strasbourg vers 10 heures, nous finissions la nuit chez Julien, au champagne, jusqu’à l’aube !

Suite à ma découverte des différents commentaires d’étapes réalisés par mes amis Thierry et Julien, je souhaite « enrichir » la traditionnelle séquence des remerciements !"








 
Fin de l'aventure ! Remerciements
 

"Pour commencer je souhaite remercier de tout cœur Fabienne BORTOLUZZI et EPSON pour avoir cru en moi, et pour m’avoir soutenu dans les moments difficiles, en m’appelant tous les jours (voir plus).

Merci à François (Carrix) pour son soutien logistique, amical, au départ, sur la traversée, à l’arrivée, malgré les 300 kilomètres qui nous séparent.

Merci à DECATHLON Strasbourg HAUTEPIERRE et à Patrice TEYCEDRE, merci au Parc Aventure de Brumath et à Frédéric et sa femme, merci à Christian de l’auberge du petit Chamois, merci à la famille LANG de l’auberge du pied du HOHNECK, merci à l’ensemble de la fédération française de randonnée pédestre, merci à Q BIKE TROCATHLETE, FRANCITAL VERTICAL, merci à Mouss’ et à l’ASPTT Strasbourg …

Merci à l’école GUSTAVE STOSKOPF du Parc des Poteries, et au directeur, aux professeurs, aux parents d’élèves, et surtout aux enfants ! On se revoit très vite !

Merci spécialement au Champion, au chauve, René, qui m’a soutenu du début à la fin, en s’investissant à fond, ne lâchant jamais le morceau, me soutenant à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit (je pense au ravitaillement matériel sans lequel je n’aurais pu continuer ce fameux soir)

Merci à Claude et Florent qui se sont déplacé tout au long de la traversée sur les différentes étapes, malgré la distance qui nous séparait. Je savais que je pouvais compter sur vous dès le départ, je ne me suis pas trompé. Quel merveilleux couple !

Merci à Aurore et Laurianne, mon fan club préféré, merci de m’avoir soutenu du début à la fin, on se refera cette fameuse étape sur laquelle on ne s’est jamais trouvé. Je vous attends avec impatience pour la suite de nos projets !

Merci à Benjamin, t’inquiète pas, on se la fera cette grimpe ! Merci à toi de t’être déplacé autant de fois, et merci pour tes messages. Merci à Eric.

Merci à Catherine, pour son aide aussi avant cette traversée, aide qui m’a été très précieuse. On ne s’est pas toujours compris mais j’ai été heureux d’avoir pu compter sur toi.

Merci à Aurélie pour sa participation à la journée au HOHWALD avec les enfants et pour ses déplacements qui ont été nombreux et qui m’a soutenu par ses messages.

Merci à Patricia pour son soutien moral, tu t’es tout le temps inquiété pour moi, merci de ta belle surprise lors de ta présence à AUBURE. Gros Bisous à ton fiston.

Merci à Thierry pour sa disponibilité et sa bonne humeur, tout au long de mon périple, qui a su trouver les bons mots au bons moments, pour sa collaboration avec Julien pour la mise à jour du site web, merci pour ton professionnalisme.

Merci à Julien pour ce qu’il sait, j’espère que tu sais ce qui t’attend pour la suite !

Pour finir, ceux qui me connaissent savent que je vais au bout des choses. Je ne suis ni fou, ni extrémiste, juste passionné de beaux défis, de belles choses, de beaux paysages …
Mes projets naissent parfois très vite mais lorsque je me passionne, je ne lâche jamais et fais le nécessaire pour aller au bout de mes rêves. Je citerai pour terminer une phrase qu’a reprise Philippe HUHBNER : «Certains rêvent leur vie, d’autre vivent leurs rêves» Je préfère faire partie des seconds.

Merci enfin à l’ensemble des mes détracteurs, je leur dédie cette traversée ! "
Jean-Marie

 
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Crédit photos : webju • François (carrix)